Scanner et imagerie
à la clinique vétérinaire Hopia
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Comment fonctionne un scanner
Le scanner est une technique d’imagerie médicale basée sur les rayons X. À la différence de la radiographie (qui utilise aussi les rayons X), le scanner permet d’obtenir une image en 3D pour visualiser de manière plus fine et dé-superposée la zone d’intérêt selon différents plans.
Un produit de contraste iodé est injecté au cours de l’examen par voie intraveineuse. Il souligne les structures vasculaires et apporte ainsi des compléments d’informations sur la structure d’intérêt. Ce produit peut aussi être injecté dans l’espace arachnoïdien afin de visualiser des maladies compressives de la moelle épinière (hernie discale par exemple), l’examen est alors appelé myéloscanner.
Déroulé de l’examen
Le moindre mouvement peut être à l’origine d’images floues, c’est pourquoi, en médecine vétérinaire, les patients sont placés sous anesthésie générale. Il est donc nécessaire d’apporter votre animal à jeun depuis 12h.
Grâce à la qualité de notre appareil, l’examen en lui-même est rapide, il ne prend que quelques minutes pour l’acquisition des images, ce qui minimise le temps anesthésique. La durée de l’examen varie selon le nombre de parties du corps à scanner.
Les images sont ensuite exportées dans la console afin de les analyser et de réaliser des reconstructions. C’est l’interprétation et le traitement des images par le vétérinaire qui est le plus long.
Les images sont interprétées par un spécialiste en imagerie médicale. La durée complète de l’examen dépend essentiellement de l’anesthésie générale et du temps de récupération complet de l’animal. Nous hospitalisons généralement les patients pour quelques heures afin de les endormir et réveiller en douceur.
Le scanner est utilisé lors :
- d’une suspicion de hernie discale (dans ce cas, nous réalisons un myéloscanner : nous injections le produit de contraste autour de la moelle épinière)
- d’un bilan d’extension de cancer
- d’une suspicion de shunt porto-systémique (dans ce cas, nous réalisons un angioscanner avec l’acquisition d’un plus grand nombre d’images : nous avons besoin de 2 acquisitions supplémentaires par rapport à un examen classique : temps artériel, porte et veineux)
- d’une dysplasie du coude ou de la hanche ou bien l’exploration d’autres articulations (dans ce cas, nous sommes parfois amenés à réaliser des arthroscanners avec l’injection du produit de contraste dans l’articulation elle-même)
- de fractures complexes (fracture du crâne, par exemple)
- d’éternuements et/ou jetages chroniques (exploration des cavités nasales)
- d’une masse thoracique complexe notamment en cas d’épanchement pleural surajouté qui masque les poumons sur la radiographie
- de troubles du comportement ou de crises convulsives (exploration du cerveau)
- d’otites chroniques récidivantes pour inspecter l’oreille moyenne (bulle tympanique)
- de migration de corps étrangers avec fistule
- de douleurs dentaires (abcès, cancer)
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